Au Venezuela, la compagnie pétrolière PDVSA a fait part de sa volonté d’accentuer ses ventes de pétrole en cryptomonnaies. Cela s’inscrit dans le sillage de sanctions à venir de la part des États-Unis.
Au Venezuela, PDVSA veut vendre plus de pétrole en cryptomonnaies
La semaine dernière, les États-Unis ont annoncé des sanctions à venir sur le pétrole vénézuélien, en réponse à des désaccords sur l’organisation de l’élection présidentielle du 28 juillet prochain et la politique de Nicolás Maduro. En prévision de ces sanctions, la compagnie pétrolière d’État PDVSA a rapporté à Reuters son intention de poursuivre sa transition vers les cryptomonnaies.
En effet, l’entreprise avait déjà commencé à vendre une partie de ses stocks en stablecoin USDT dès l’année dernière, une pratique qu’elle souhaiterait accélérer désormais. Par exemple, le rapport explique qu’à la fin du premier trimestre, PDSA s’est tourné vers un modèle exigeant un acompte de 50 % en USDT pour « de nombreuses transactions pétrolières », sans en préciser toutefois les volumes.
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Avec le durcissement des sanctions, cette stratégie permet d’écarter le risque de voir le gel de sommes détenues sur des comptes bancaires à l’étranger.
Néanmoins, cela comporte plusieurs limites. Rappelons par exemple que Tether s’est déjà pliée aux exigences du Trésor américain par le passé avec l’affaire Tornado Cash. Si ce risque de gel est bien plus faible qu’avec une banque traditionnelle, il n’est cependant pas à exclure si les adresses de PDVSA venaient à être placées sur la liste noire de l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) par exemple.
Par ailleurs, un frein plus concret limite encore ces échanges en cryptomonnaies : le manque d’adoption. Tandis que pour la majorité des entreprises, ces moyens de paiements sont encore inconnus, une source proche du dossier rapporte que cela les oblige à passer par des intermédiaires :
Les transactions en USDT, comme PDVSA l’exige, ne peuvent passer par le service de conformité d’aucun commerçant, donc la seule façon de les faire fonctionner est de travailler avec un intermédiaire.
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Alors que les cryptomonnaies sont justement censées éliminer les intermédiaires, il est donc ironique de voir qu’un tel cas de figure oblige plutôt à en solliciter. Malgré tout, ces cas d’utilisation sont intéressants à observer en matière de démocratisation.
Source : Reuters
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Je découvre timidement le monde de la blockchain fin 2018 lors de ma quête de liberté financière. D’abord investi modérément, ce n’est que deux ans plus tard que je prends le pari de tout miser sur le mouvement qui se dessine alors. Je consacre ensuite 2021 à mieux me former pour acquérir plus de connaissances et de sérieux. Comme j’aime souvent le dire : j’ai encore un milliard de choses à apprendre. Et ce que je sais, je souhaite le partager avec vous.
