Paix judiciaire – L’Etat français va pouvoir renflouer ses caisses, avec les 200 millions d’euros et plus que le Crédit Suisse Group est prêt à payer, pour faire la paix avec le parquet financier. Les soucis s’accumulent pour la banque suisse…
Le Crédit Suisse se refait une réputation à coup de millions d’euros
« Tourner la page » a un prix. Le Crédit Suisse Group signera donc un chèque de 238 millions d’euros à l’Etat français, pour mettre fin à une affaire de fraude fiscale et de blanchiment d’argent.
Le groupe et le parquet financier français sont parvenus à un accord financier, qui devrait clore l’enquête visant à déterminer l’aide éventuelle que l’organisation aurait pu apporter à ses clients, qui souhaitaient fuir l’impôt sur la fortune.
Les faits qui sont reprochés au Crédit Suisse Group datent d’au moins 10 ans. Les infractions présumées auraient eu lieu entre 2005 et 2012. Le parquet estime le montant du préjudice fiscal que l’Etat français a subi, à plus de 100 millions d’euros.
Avec l’arrivée de son nouveau directeur juridique, Markus Diethelm, au mois de juillet dernier, le Crédit Suisse semble vouloir en finir avec les litiges judiciaires qui ciblent l’entreprise. La banque accepte de débourser 495 millions de dollars, pour clore également un autre dossier sensible. Les accusations portaient surdes allégations de vente abusive de titres adossés à des créances hypothécaires aux États-Unis.
Cet accord avec le parquet financier intervient à un moment où le Crédit Suisse doit notamment publier ses résultats du troisième trimestre et les détails d’une révision stratégique que les investisseurs attendent particulièrement. Les rumeurs récentes sur l’insolvabilité de l’entreprise font paralysent les marchés financiers, le risque d’une contagion systémique, si la banque se retrouvait en faillite.
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