Token adossé au Palladium – La stratégie russe pour « Atomyzer » le bitcoin

Du token au métal précieux – La relation de la Russie avec Bitcoin (BTC) et les cryptomonnaies est plutôt spéciale, dirons-nous. À l’instar de tous les États de la planète, le côté décentralisé et non-censurable de Bitcoin ne plaît pas. Mais la technologie des blockchains, elle, semble très appréciée. Le summum du crypto-intérêt russe se porte sur les stablecoins. Ce sont en particulier ceux adossés à des actifs tangibles, comme le palladium.

Tokens de métaux précieux : La Roskbank s’y investit

Même si la voie des paiements en cryptos intérieurs au sol russe semble fortement compromise, des échanges internationaux via blockchain semblent beaucoup plus envisageables pour la Fédération de Russie.

Dans un communiqué publié ce 18 juillet 2022, la banque russe Rosbank a annoncé avoir investi dans des jetons numériques de type stablecoin, adossés à des stocks de palladium. Un métal précieux actuellement coté autour de 60 000 dollars le kilo.

Cet investissement s’est fait via la plateforme Atomyze, dûment réglementé en Russie. Cette première émission d’actif numérique se base sur la production de palladium de la grande compagnie minière russe Nornickel.

« Rosbank est le premier partenaire bancaire de la plateforme Atomyze. (…) dans le cas présent, notre banque a agi en tant qu’investisseur. La première transaction d’investissement utilisant la Loi sur les Actifs financiers numériques (DFA) en Russie confirme la possibilité d’un développement dynamique du marché financier à l’aide des technologies de registre distribué (DLT). La tokénisation des droits sur les métaux précieux, et sur d’autres actifs liés aux matières premières, est un nouvel instrument (…) qui peut devenir une alternative intéressante aux investissements en devises [fiduciaires]. »

Perizat Shaikhina, premier vice-président de Rosbank

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Token de palladium : la première d’une longue série

Comme le laisse entendre le premier vice-président de Rosbank, ce serait un véritable train de tokens basés sur des matières premières qui a commencé à se mettre en marche en Russie ce 18 juillet. Les responsables de la plateforme Atomyze affirment ainsi que leur structure est désormais lancée sur les rails pour satisfaire une importante demande en la matière.

« (…) Notre équipe a créé une plateforme blockchain unique qui nous a permis d’être les premiers à entrer dans le registre officiel [russe] des opérateurs d’actifs financiers numériques. (…) Nous sommes heureux que cette première étape ne soit que le début d’une grande histoire, qui comprendra une nouvelle vision des produits traditionnels et la création de produits fondamentalement nouveaux, pour les émetteurs et les investisseurs. »

Ekaterina Frolovicheva, directrice générale d’Atomyze

Les banquiers russes semblent en tout cas se faire concurrence dans la course à l’adoption des technologies cryptos. En effet, il y a quelques jours, c’est le grand établissement bancaire russe Sberbank qui annonçait qu’une de ses filiales avait réalisé une première émission d’obligations numériques, d’une valeur de 1 milliard de roubles et via leur propre réseau blockchain, qui plus est.

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