L’homme de la situation enfin là – 9 banques centrales sur 10 exploreraient les monnaies numériques des banques centrales (MNBC), selon la Banque des règlements internationaux. Cette société crypto embauche une personne clé pour saisir les opportunités liées aux monnaies numériques.
Au service des MNBC : de Cambridge à Fireblocks, en passant par la Banque d’Angleterre
Fireblocks a annoncé, dans un communiqué du 31 mai 2022, le recrutement de l’ancien chef de la Fintech Hub à la Banque d’Angleterre, Varun Paul, au poste de « nouveau directeur de la monnaie numérique de banque centrale (CBDC) et de l’infrastructure de marché ».
Fireblocks fournit une infrastructure sécurisée pour l’émission, le transfert et le stockage d’actifs numériques. Selon le communiqué, plus de 1 300 clients institutionnels utiliseraient la plateforme de l’entreprise. L’objectif ? Sécuriser plus de 210 milliards de dollars de transactions mensuelles d’actifs numériques.
Varun Paul dirigera les actions de Fireblocks pour construire l’infrastructure nécessaire à l’intégration des MNBC. Varun Paul pourra certainement s’appuyer sur ses 14 ans d’expérience au sein de la Banque d’Angleterre. Sur le plan académique, il a obtenu une maîtrise en économie de l’Université de Cambridge.
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Futur Eldorado des MNBC : des relations solides à créer avec la finance traditionnelle
Varun Paul devra rendre des comptes au vice-président de Fireblocks, Adam Levine. Ce dernier a d’ailleurs souligné l’importance du recrutement de cet ancien de la Banque d’Angleterre, alors que Fireblocks s’engage et établit « des partenariats avec les principales banques centrales du monde entier ».
Adam Levin a également évoqué la nécessité « de solides relations de travail avec la communauté des banques centrales » pour « le rapprochement en masse des actifs numériques et des technologies blockchains avec les institutions traditionnelles ».
Ce rapprochement ne concerne pas uniquement les MNBC, mais également les actifs numériques issus de « la tokénisation des actifs financiers traditionnels ».
Adam Levine insiste, dans ce cadre, sur la « capacité de Varun à aider à soutenir la stratégie des actifs numériques des banques centrales, et des infrastructures de marché ».
Fireblocks veut en fait saisir les opportunités créées par les MNBC. L’entreprise cite, dans le communiqué, les chiffres du FMI selon lesquels « une centaine de pays étudient des projets ou des initiatives de CBDC ». La liste inclut le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Inde, Singapour et la Suisse. Après s’être attaquée au Web3, Fireblocks veut désormais avoir une place au soleil dans l’univers des monnaies numériques des banques centrales.
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